Qu'est-ce qu'un reve?

QU'ES-CE QU'UN REVE?

Lorsqu’on se réveille, on se souvient rarement des rêves que l’on a faits au cours de
la nuit. Pourtant, on rêve généralement toutes les nuits, et même plusieurs fois par nuit.

Quand reve-t-on?

On rêve toutes les nuits, mais on ne rêve pas toute la nuit en continu. On peut en
effet découper le sommeil en cycles de 1 h 30 environ. Chacun de ces cycles est composé
 de plusieurs phases. Une de ces phases est celle du sommeil dit « paradoxal ».
Le sommeil paradoxal est la phase du sommeil la plus propice aux rêves : le dormeur ne
 bouge pas, mais son cerveau est en activité comme s’il était éveillé.

On rêve généralement plus longtemps vers le matin qu’en début de nuit. Si l’on additionne
 tous les rêves, on rêve environ 1 h 30 chaque nuit.

On oublie généralement ses rêves. Parfois on se souvient du dernier, fait juste avant de
se réveiller. Souvent, si le réveil sonne pendant un rêve, on s’en souvient avec précision,
 mais pour quelques minutes seulement. Enfin, on se souvient généralement mieux des mauvais
rêves, les cauchemars.

Pourquoi reve-t-on?

Les rêves sont souvent très étranges, peuplés d’êtres plus ou moins imaginaires, de
personnes ou de lieux qui ne ressemblent pas à ce qu’ils sont en réalité, tout en étant
parfaitement reconnaissables par le rêveur. La logique des rêves n’est pas celle de la réalité.

À travers les âges, tous les peuples se sont demandé ce que veulent dire les rêves.
 Il existe de très nombreux textes, anciens ou plus récents, qui donnent des interprétations
 de ce phénomène. Ainsi, les rêves ont toujours été entourés de nombreuses croyances.
Par exemple, pour les Grecs de l’Antiquité, les rêves et les songes sont des messages
envoyés par les dieux ou des images qui annoncent des maladies. Ils croient aussi en
un dieu des rêves, Morphée, qui fait apparaître les songes dans l’esprit des personnes
endormies.

C’est un médecin autrichien, Sigmund Freud, qui a été l’un des premiers scientifiques à
s’intéresser aux rêves, à la toute fin du xixe siècle. Il a écrit sur ce sujet un livre
très célèbre, l’Interprétation des rêves (publié en 1900). Avant ses recherches,
les neurologues (les scientifiques qui étudient le système nerveux) considéraient que
les rêves étaient simplement le prolongement dans le cerveau de l’activité de la journée.

Rêver pour braver les interdits

Selon la théorie de Sigmund Freud, les rêves servent à réaliser, la nuit, ce qu’on s’est
interdit de faire le jour : si on est au régime par exemple, on peut rêver que l’on déguste
un gros gâteau au chocolat. Mais Freud va plus loin : il affirme que même les rêves qui
 paraissent n’avoir aucun sens servent à assouvir nos désirs secrets. Simplement, comme
notre inconscient (les pensées que l’on a sans s’en rendre compte) continue de poser des
interdictions pendant la nuit, nos rêves sont en quelque sorte codés, même pour nous.

Enfin, pour Freud, les rêves (et en particulier les rêves ou les cauchemars récurrents,
qui reviennent régulièrement) servent également à résoudre nos peurs, nos conflits intérieurs,
 et nous permettent de maintenir notre équilibre mental. Sigmund Freud pense ainsi que
l’on peut interpréter les rêves d’une personne en fonction de sa personnalité et de ce qu’elle
vit. En revanche, il n’existe pas de « clé », d’interprétation automatique d’un rêve
applicable à tout le monde.

Rêver pour apprendre

Après Freud, plusieurs neurologues ont travaillé sur le rêve et complété ses résultats.
Ils ont en particulier constaté qu’un individu privé de sommeil paradoxal (et donc de rêves)
 est irritable et d’humeur noire, et qu’il a beaucoup de mal à apprendre des choses nouvelles.

D’ailleurs, lorsqu’on aborde une activité nouvelle, quelle qu’elle soit, il est fréquent
qu’on en rêve. Il semblerait donc que nos rêves nous aident à trier les informations de
la journée et à mieux tirer parti de nos expériences et de nos apprentissages.
 Les scientifiques pensent que les rêves servent notamment à organiser les souvenirs
entre eux, à créer des liens entre les activités et les apprentissages de la journée a
vec ceux plus anciens. Ils sont probablement un élément essentiel du processus d’apprentissage.

OK-2Power
Mai 2008


 



26/05/2008
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